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Congrès ANIL 2016 « L’agressivité chez la personne âgée »

21/12/16
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Congrès ANIL 2016 « L’agressivité chez la personne âgée »

LIH-CIEC a participé avec un stand

Auteurs et infirmières de recherche : Laura Da Silva, Marylène d’Incau

Le vieillissement est un processus lent et progressif, et peut être accompagné d’un ensemble de symptômes issu d’une maladie dégénérative induisant une modification du comportement chez la personne âgée et du soignant. Frustration, agression physique et mentale, résignation en sont des exemples. Les professionnels de santé, confrontés à de telles dégradations cognitive et émotionnelle chez leurs patients, avaient l’occasion de se former dans des techniques de gestion lors du Congrès National Infirmier organisé par l’Association Nationale des Infirmières et Infirmiers Luxembourgeois le 21 octobre 2016. L’agression chez la personne âgée était le sujet abordé.

Les maladies neuro-dégénératives sont aussi reprises par des équipes de recherche au Luxembourg Institute of Health qui les étudient à travers plusieurs projets de recherche. La médecine parle de vieillissement pathologique.

Marylène d’Incau et Laura Da Silva ont présenté leur rôle d’infirmières de recherche au LIH et deux projets sur lesquels elles travaillent actuellement : National Centre of Excellence in Research on Parkinson’s Disease (NCER-PD) et Second Observational study of CardioVascular Risk factors in the general population in Luxembourg (ORISCAV-LUX2).

Le stand LIH transformé en ‘salle de déroulement d’étude’ a connu un grand succès. Les simulations d’examens ont attiré l’attention du public. Un public concerné et sensibilisé par leur quotidien professionnel auprès des personnes âgées atteintes de maladies, comme par exemple la maladie Parkinson…
La démence parkinsonienne apparaît dans 20% des malades, l'agressivité est un instinct de survie et peut se manifester par une violence verbale ou gestuelle dirigée à l'encontre de quelque chose, de quelqu'un ou d'une situation mal comprise, et qui sert à marquer son existence. Autrement dit, le comportement agressif chez les malades parkinsoniens n'est pas pathologique, ce n'est pas le symptôme de la maladie, mais un moyen d'expression et d'action utilisé pour dialoguer avec son environnement et maîtriser les relations. Près de 50 % des patients souffrent aussi de dépression et donc de ces derniers symptômes.
Puisque les causes de la maladie de Parkinson ne sont toujours pas entièrement connues, le besoin de nouveaux projets de recherche est imminent, afin de trouver de nouvelles voies vers la prévention, le diagnostic et le traitement.

L’équipe de recherche du NCER-PD, ensemble avec de nombreux partenaires nationaux et internationaux, a l’objectif ambitieux d’apporter des réponses fondamentales à l’égard de ces questions au Luxembourg.
Pour pouvoir découvrir pourquoi la maladie se développe et comment elle évolue, la participation de patients atteints de la maladie de Parkinson et de personnes contrôle saines est primordiale. Cette grande étude requiert 800 participants sains et 800 participants parkinsoniens.

Il s’agit ici, en premier lieu, de comparer les résultats entre patients et personnes saines. Les différences ainsi mises en évidence, pourront fournir des éléments précieux au développement de nouveaux tests et de nouvelles approches pour de meilleurs traitements.

Les visiteurs du stand ont ressenti la portée scientifique de cette étude, parmi lesquels un certain nombre s’est inscrit volontairement. Website : www.parkinson.lu

En revanche, l’étude ORISCAV-LUX2 a d’une part pour principal objet de surveiller l’évolution de la santé cardio-vasculaire entre 2008 et 2017, et d’autre part, elle vise différents axes de recherche : les marqueurs toxicologiques dans les cheveux, l’analyse de la fragilité physique, l’évaluation de la santé cognitive, pour n’en citer que quelques-uns.

Selon l’OMS, « les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde: il meurt chaque année plus de personnes en raison de maladies cardio-vasculaires que de toute autre cause ». (1)

Les informations recueillies de l’échantillon âgé de 25 à 76 ans sont nécessaires pour adapter les actions de prévention existantes et ainsi de mieux répondre aux besoins de santé de la population. En outre, elle contribuera à faire progresser la recherche médicale dans le domaine des maladies cardio-vasculaires et les pathologies associées au vieillissement de la population.

En premier lieu, le participant apprécie sa santé sur base d’un questionnaire rempli à son domicile. Par la suite, une infirmière de recherche rencontre la personne pour un bilan de santé complet et collecte de manière objective les données prévues dans le protocole de recherche (autonomie, santé neuropsychologique, prise de médicaments, etc.). Elle lui donne un premier retour sur les résultats de tension artérielle, les habitudes alimentaires, l’analyse anthropométrique et la condition physique. Après cette visite, le participant se rend au laboratoire pour une analyse de sang et d’urine. Au final, un cardiologue lui donne son avis médical. Website : www.oriscav.lih.lu

Référence :
(1) http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs317/fr/

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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