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Groupe de Soignants en Oncologie

18/12/15
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Category: Oncology / Cancer
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Groupe de Soignants en Oncologie - la promesse d’une formation professionnelle de qualité

Chaque année, le Groupe de Soignants en Oncologie (GSO) organise une formation sous forme de symposium à destination d’infirmières et d’infirmiers. Des oncologues de renom animent cette journée. Une formation annuelle qui, aujourd’hui, a pris de l’ampleur et connaît une certaine notoriété auprès des oncologues et des infirmières et infirmiers spécialisé(e) en oncologie provenant du Luxembourg, de Belgique et de France. Le 21 novembre dernier, l’auditoire a accueilli pas moins de 200 personnes, qui ont été séduites par la qualité des présentations des orateurs et la thématique proposée : « Cancer et environnement ».

Article écrit par Céline Buldgen et paru dans le magazine Semper Luxembourg

Les missions du GSO

Le Groupe de Soignants et Oncologie a été fondé en 1995 par Maggy Guillaume, cadre soignante chef de département du service d’Oncologie et d’Hématologie du CHL (Retraitée) et Patrick Willems, administrateur de la société Medilux Consult.
Reconnu officiellement en tant que groupe indépendant sans but lucratif, le GSO répond à un besoin de formation spécifique en cancérologie. Son symposium représente d’ailleurs la seule formation pour professionnels de soins de ce type au Grand-Duché et dans la Grande-Région.

Parallèlement, le Comité du GSO, composé de représentants infirmiers des différents hôpitaux luxembourgeois et de représentants d’autres institutions en rapport avec l’oncologie, tente avec le soutien des médecins orateurs et des firmes pharmaceutiques, de fédérer les soignants des hôpitaux luxembourgeois autour de ce projet.

Infirmiers, médecins : chacun s’y retrouve

Le symposium du GSO est très apprécié par les infirmières et infirmiers. Jérôme Graas, Infirmier de Recherche au CIEC, explique : « Notre symposium offre une certaine alternative aux infirmières spécialisées en oncologie qui sont à la recherche d’une formation continue. Bien souvent, elles sont confrontées à des congrès qui sont fort médicalisés et pointus ou encore à des formations basées essentiellement sur de la pratique de nursing. Nous avons su finalement trouver un juste équilibre entre ces deux approches. »
Le fait que le Comité du GSO soit composé d’infirmiers / ères qui s’investissent dans l’organisation d’un tel symposium permet d’inciter les médecins belges et luxembourgeois à prendre part à ce projet et communiquer auprès du personnel infirmier. Patrick Willems précise : « Les oncologues prennent conscience de l’intérêt de former correctement leurs équipes soignantes dans le but d’améliorer la prise en charge de leurs patients. Ils acceptent avec plaisir de participer au symposium, sans demander aucune participation financière pour leurs prestations. »

JEROME GRAAS « Au fil des années, le Luxembourg est devenu un pôle d’attractivité de formation continue en oncologie. Les deux tiers de l’assistance de notre symposium viennent de Belgique ou de France. »

Un lien avec la SLO ?

Le Groupe de Soignants en Oncologie est en étroite collaboration avec la Société Luxembourgeoise d’Oncologie (SLO). Le GSO a obtenu son statut juridique d’association sans but lucratif, il y a un an et demi. Avant de pouvoir devenir autonome pour sa gestion financière, il a été sous tutelle de la SLO durant quelques années.

Des objectifs futurs

Pour les années à venir, le GSO souhaiterait proposer aux infirmières spécialisées en oncologie de plus grandes possibilités de participation à des formations continues à l’étranger. « Pour y parvenir, le Laboratoire pharmaceutique PharmaMar, un de nos deux partenaires clés, nous alloue un budget de 3000 euros par an en plus de ses autres investissements et supports. », précise Patrick Willems.

Par ailleurs, le Comité du GSO souligne que son symposium reçoit une forte demande d’inscriptions par rapport au nombre de places assises qui sont offertes. « Financièrement, aurions-nous la possibilité de louer une salle plus grande ? Actuellement notre partenariat avec le CHL est plus que satisfaisant. Nous disposons gratuitement de son amphithéâtre, de ses salles de réunions, de l’espace hall d’entrée et de son restaurant d’entreprise. En plus, la cellule communication réalise nos affiches, nos flyers, et gère les inscriptions en ligne. Nous avions également évoqué, lors d’une récente réunion du Comité, la perspective de mettre en place une télé-conférence. Mais a-t-on réellement envie de faire ces démarches ? Quelles sont les contraintes ? Ces questionnements devront encore être abordés de prochaines réunions du GSO. », indique Jérôme Graas.

Le Groupe de Soignants en Oncologie espère un jour être reconnu comme un véritable organisme consultatif. Claudio Cerqueira souligne : « Le Comité Scientifique, qui a été mis en place pour l’implémentation du Plan Cancer, a déjà fait appel à notre Comité. Peut-être que le GSO deviendra un acteur incontournable du Plan Cancer dans les années à venir ou qu’il représentera officiellement la voix de chaque infirmier et infirmière au Luxembourg ? Nous ne pouvons qu’y croire ! »

METFORMINE : UN EFFET PROTECTEUR CONTRE LES CANCERS ?
De récents tests effectués au laboratoire et des études cliniques rétrospectives révèlent que la metformine aurait des vertus intéressantes dans la protection contre les cancers. Ces données sont toutefois à prendre avec précaution : on est encore loin d’établir des guidelines.

Lors du Symposium du GSO, le Dr Stéphane Holbrechts, Oncologue au CHU Ambroise-Paré à Mons (Belgique), a ainsi indiqué que les patients diabétiques de type 2, qui sont traités uniquement par metformine, ont une diminution de risque d’environ 8% de développer un cancer. Et ce, tout cancer confondu, après un suivi de 10 années. L’effet préventif de la metformine s’avère d’autant plus marqué que la prise de médicaments est importante et ancienne. Un constat qui n’apparaît pas pour les patients traités par de l’insuline qui ont, quant à eux, un risque plus accru de développer un cancer. La metformine aurait également un impact significatif sur la survie des patients atteints d’un cancer de l’ovaire, de la prostate ou d’un cancer colorectal. Enfin, l’antidiabétique empêcherait la formation des métastases et l’apparition d’une récidive.

En outre, la metformine serait capable, selon les données précliniques, de cibler une voie de prolifération cellulaire pour ensuite l’inhiber. L’antidiabétique agirait ainsi à trois niveaux : 1. Directement dans le tissu, 2. Sur le passage du phénotype épithélial mésenchymateux, 3. Action sélective sur les cellules souches cancéreuses. 

 

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