Cet article a été publié dans le magazine Semper – édition Septembre 2018 – www.dsb.lu
En 2016, 3978 décès ont été enregistrés au GDL; 50,9% touchaient des hommes, 49,1% des femmes. 93,3% de ces décès étaient dus à des maladies, 6,7% à des causes externes. Parmi les maladies, les maladies cardiovasculaires représentaient la 1ère cause de décès, avec 31,8%, soit 1264 personnes décédées (596 hommes et 668 femmes). Ce chiffre est en hausse (+6,5%) comparativement à l’année 2015.
Cette réalité est mondiale: les maladies cardiovasculaires tuent 17,5 millions de personnes dans le monde chaque année et y constituent globalement la 1ère cause de mortalité.
Elles représentent un tiers de tous les décès, et la moitié de tous les décès par maladies chroniques.
80% de ces décès ont lieu dans les pays à faible ou moyen revenu, où les ressources humaines et financières manquent souvent cruellement.
La «Journée mondiale du Cœur» veut changer cela: elle vise à informer et à sensibiliser les individus, les familles, les communautés et les gouvernements, et lance un appel pour agir en commun et combattre les maladies cardiovasculaires.
Ensemble, nous avons le pouvoir de réduire leur charge de mortalité prématurée, et d’aider les populations à vivre plus longtemps, plus sainement, et mieux.
Fondée en 2000, la «Journée Mondiale du Cœur» est une initiative de la Fédération mondiale du Cœur et est devenue au fil des ans la plus importante plateforme d’échanges sur le sujet des maladies cardiovasculaires, incluant les maladies cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux.
| Les maladies cardiovasculaires tuent 17,5 millions de personnes dans le monde chaque année et y constituent globalement la 1ère cause de mortalité. |
Le 29 septembre 2018, des milliers d’actions et d’initiatives se dérouleront en faveur de la santé cardiovasculaire, sous le slogan «Pour mon cœur, pour votre cœur, pour nos cœurs».
En effet, il s’agit de rappeler que 80% de la mortalité prématurée imputable aux maladies cardiovasculaires pourrait être évitée en prévenant les quatre facteurs de risque principaux.
Prévention des facteurs de risque principaux
• En arrêtant de fumer. |
En partageant nos connaissances, nous pouvons inspirer chacun de nous pour vivre plus sainement, pour mieux contrôler notre santé cardiaque et évaluer notre risque personnel et familial.
Les gouvernements et les ministères de la santé sont appelés à investir dans la surveillance et le monitoring des maladies cardiovasculaires, et à développer des «plans nationaux maladies chroniques.»
| Ensemble, nous avons le pouvoir de réduire leur charge de mortalité prématurée, et d’aider les populations à vivre plus longtemps, plus sainement, et mieux. |
Les états devraient également implémenter des interventions d’envergure nationale, afin de réduire l’impact des maladies cardiovasculaires.
Implémentation d’interventions d’envergure nationale
• En appliquant des politiques de contrôle du tabac efficaces. |
Le mercredi 26 septembre 2018, de 10 à 16h, le ministère de la santé parrainera une journée de sensibilisation publique sur la Place d’Armes à Luxembourg-Ville, en partenariat avec le LIH (Luxembourg Institute of Health), la société luxembourgeoise de cardiologie, le CHL, les hôpitaux Robert Schuman, la maison du Diabète, et plusieurs autres associations actives en faveur de la santé cardio-et cérébrovasculaire.
| En partageant nos connaissances, nous pouvons inspirer chacun de nous pour vivre plus sainement. |
A cette occasion, des ateliers pédagogiques et des stands d’information seront organisés; une visite du cœur en 3D sera possible, et un lâcher de ballons en forme de cœurs clôturera la journée.
Des brochures et dépliants d’information sur les maladies cardiovasculaires, leur prévention et leurs facteurs de risque seront largement distribués, et peuvent être téléchargés à partir du site internet du ministère de la santé, www.sante.lu
Dr Simone Steil
Médecin chef de division
Division de la médecine préventive
Direction de la Santé / Ministère de la santé
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